par Marc-André Cotton |
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Père enragé À l’origine du Mal, il y a la terreur vécue face à la rage du père. Le chien porteur de la maladie représente ce père enragé et devient seul responsable de la terreur ressentie. Le Pouvoir sanctifie l’image d’un Pasteur qui prétend vaincre la « maladie » par l’acte vaccinal. Il fera subir à l’enfant l’injection toxique pour ne pas reconnaître et mettre à jour les conséquences de la violence du père. (caricature du Don Quichotte, 1886) |
Sacrifices d’enfants
En 1938, le neveu de Pasteur fit des révélations fracassantes sur les falsifications qui eurent lieu à cette époque. Un cas dramatique fut celui du jeune Edouard Royer, mordu par un chien prétendument enragé. Pasteur lui inocula pendant douze jours le virus de la rage paralytique du lapin, dont la moelle infectée avait servi à la préparation du vaccin. L’enfant mourut et son père porta plainte, accusant le vaccin d’avoir tué son fils. Une autopsie fut ordonnée et un échantillon de son bulbe rachidien fut injecté à deux lapins, qui moururent de la rage paralytique. La preuve était faite que le garçon n’était pas mort de la rage furieuse du chien, mais bien des suites de l’inoculation vaccinale. Seuls les assistants de Pasteur étaient au courant de ce résultat, mais lorsque leur patron en fut informé, ils rapportèrent que la nouvelle « ne lui causa aucun trouble. » Tous dissimulèrent la vérité et l’expertise conclut qu’une crise d’urémie avait emporté l’enfant (4).
Sur la base du dogme vaccinal de Pasteur, des milliers de sujets mordus par des chiens furent inoculés pendant quatorze jours et déclarés « guéris » la semaine suivante. L’Institut Pasteur proclamait 999 à 999,5 guérisons sur mille cas et les médias répandaient la nouvelle miraculeuse. Mais quelques scientifiques moins crédules firent des analyses supplémentaires, basées sur le suivi des patients. Un journal londonien rapporta qu’entre 1886 et 1903, on releva que « plus de 1700 personnes traitées et déclarées guéries succombèrent de la rage dans les 8 à 120 jours après leur sortie de l’Institut. » Ces patients avaient tous développé une sorte de rage spécifique aux lapins, la rage paralytique (5).
Seules des motivations inconscientes peuvent rendre compte d’un tel aveuglement collectif : en l’occurrence, le rejouement de l’interdit imposé par le Père sur l’exercice de la conscience de l’enfant. Sachant que l’industrie vaccinale devint rapidement une source importante de profits, certains ont avancé que l’appât du gain expliquait de tels mensonges. Mais ce facteur unique ne permet pas de comprendre pourquoi des millions de citoyens ont accepté l’empoisonnement routinier de leur sang comme un moyen de « renforcer leur immunité », en dépit de l’évidence du contraire.
Marc-André Cotton
Notes :
(1) Barbara Starfield and al., Deficiencies in US Medical Care, JAMA No 284, 26.7.2000.
(2) AFSSAPS, La iatrogénie médicamenteuse, janvier 2001.
(3) « Avant tout, ne pas nuire ». Médecin grec, né au Ve siècle avant J. C., Hippocrate est l’auteur d’un Serment que les futurs médecins ont la tradition d’honorer.
(4) Lire Dr. Louis de Brouwer, Vaccinations : erreur médicale du siècle, éd. Louise Courteau, 1997, p. 100.