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Newsletter No 34 - Janvier 2022 Chères et chers ami·e·s, chères et chers abonné·e·s, Permettez-moi tout dabord de vous présenter mes vœux pour une année 2022 « en conscience » ! Dans notre conception évidemment, il ne peut s’agir d’acquiescer à la « conscience morale » d’un Sigmund Freud, faite de conditionnements et d’interdits intériorisés sous la pression des injonctions parentales, mais bien de retrouver la jouissance de notre nature consciente – intuitive chez l’enfant et voué à être réalisée par l’adulte. Les enjeux individuels et sociétaux de cette réalisation n’ont sans doute jamais été aussi apparents qu’aujourd’hui, tandis que les effets de la schizophrénie générale engendrée par la crise sanitaire s’étalent sous nos yeux. J’aurai l’occasion de revenir sur ce douloureux rejouement collectif, mais vous invite déjà à retrouver ci-dessous la réflexion de Sylvie Vermeulen Un complot social contre la sûreté de l’état de conscience qui aborde point par point les mécanismes du déni auquel nous avons tous été soumis. Pour Regard conscient, l’automne a été marqué par les visioconférences données autour du film de Daniel Howald Who’s Afraid of Alice Miller?, tant depuis l’Alsace que de New York. Dans les deux cas, la participation du psychothérapeute Martin Miller a été très appréciée. Je le remercie d’avoir accepté que sa contribution à notre compréhension des mécanismes de la transmission transgénérationnelle des traumatismes soit adaptée en français et publiée sur notre site. Vous la trouverez ci-dessous, de même qu’un lien vers la transcription de ma propre conférence. Sur la page Facebook du Forum de l’enfance libre, vous pouvez toujours accéder en replay à l’ensemble des conférences données dans le cadre de l’évènement Dans l’œil d’Alice Miller : enfances brisées, organisé par cette association. Je fais aussi régulièrement circuler sur ma page Facebook des articles-phares de Sylvie Vermeulen et notamment Du déni de la conscience à la sexualisation de la relation qui me paraît avoir une pertinence particulière dans le mouvement actuel visant, à juste titre, à dénoncer abus et maltraitances à caractère sexuel touchant trop souvent femmes et enfants. À ce propos, je vous invite à visionner le film de Karl Zéro 1 sur 5 contre la pédocriminalité, sorti cet automne, qui présente de nombreux témoignages sur les conséquences de la généralisation de la théorie freudienne des pulsions dans nos sociétés. Vous lirez certainement avec intérêt l’article que le magazine PEPS avait publié sur ce même thème après l’affaire Weinstein, Hollywood : des révélations qui en disent long sur l’importance de l’attachement. Cette même revue, à laquelle je contribue régulièrement, vient aussi de publier ma mise au point à destination des critiques de la parentalité bienveillante qui font l’apologie de violences psychologiques ordinaires, pourtant condamnées par la nouvelle loi française, pour contenir « l’agressivité pulsionnelle » prétendue des enfants. Inspirés par la pensée freudienne, certains professionnels n’hésitent pas à promouvoir des maltraitances émotionnelles que dénonçait déjà Alice Miller dans sa critique de la Pédagogie noire. Vous en trouverez le résumé ci-dessous. And finally, for our psychohistory friends, please find below the links to the latest issues of the International Psychohistorical Association’s Psychohistory News. The Summer 2021 issue features a review of the IPA Annual Conference’s panel Psychoanalysis: Past, Present, and what Must Happen Next, among other articles. The Fall 2021 issue also presents an introduction of my New York conference What Is at Stake with the New Documentary Who’s Afraid of Alice Miller . You’ll find the transcription of this lecture below. I also recommend you visit our English page Conscious perspective showing our latest translations available to the American and British audience. Avec mes pensées les plus chaleureuses,
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