Résumé : Obéissance aveugle et dévotion à leurs maîtres, sacrifice de soi et haine de l’ennemi, préparation militaire et pression par les pairs faisaient partie du quotidien des écoliers élevés sous le régime soviétique. Cette génération tient aujourd’hui le sort de la Russie entre ses mains. Dans quelle mesure cette réalité peut-elle rendre compte de la tragédie actuelle et de la situation des Droits humains dans ce pays ?
Les crimes de guerre commis ce printemps en Ukraine par de très jeunes soldats ont jeté une lumière crue sur les répercussions des violences endémiques sévissant au sein des forces armées russes : brimades et agressions physiques, traditions de bizutage, vols et parfois viols y sont monnaie courante. S’y ajoutent des exactions commises dans d’autres institutions du pays, comme les prisons où des cas de torture par les forces de l’ordre ont été documentés. « Tout cela crée un seuil élevé d’acceptabilité de la violence, explique une chercheuse interviewée par un quotidien romand, dans l’armée russe et de manière générale dans la société[1]. » S’il existe des mécanismes de protection contre l’arbitraire, ceux-ci ne fonctionnent pas dans la pratique – ce qui nourrit un sentiment d’impunité et de résignation propice aux manipulations du pouvoir. Mais qu’en est-il de l’éducation en Russie ? Les drames humains auxquels nous assistons depuis des mois renvoient-il à des conditionnements installés dès l’enfance, dont ils constitueraient l’aboutissement tragique ?
Loyauté aveugle
Pour tenter de le comprendre, je me suis penché sur un manuel de pédagogie édité en 1946 par le ministère de l’Éducation soviétique à l’intention de tous les enseignants de l’ex-URSS. L’ensemble du système éducatif était alors considéré comme une arme pour renforcer la puissance de l’État fédéral – à l’époque le plus vaste du monde – et de ce fait inféodé à l’idéologie du Parti communiste. Partiellement traduit en anglais sous le titre I Want to Be Like Stalin[2] (lire l’encadré), ce document révèle donc sans réserve les moyens mis en œuvre pour formater la jeunesse russe de sorte qu’elle se soumette aux diktats de ses dirigeants tout au long de la Guerre froide (1947-1991). Force est de constater qu’aujourd’hui, cette génération tient l’avenir de la Russie entre ses mains.
Dès l’abord, le document insiste sur l’importance du travail mis au service de l’intérêt général : « La discipline est l’une des conditions fondamentales du développement de l’attitude communiste à l’égard du travail. Pour les élèves, le travail c’est d’abord l’étude[3]. » Pour parvenir à ce résultat, une loyauté aveugle et inébranlable est attendue de tous les écoliers. Premièrement à l’égard de leurs maîtres auxquels ils manifestent un respect absolu, puis envers les grandes figures de l’histoire soviétique – Marx, Engel, Lénine et Staline – dont l’héroïsme est rappelé à l’envi. Quels que soient les ordres, ils doivent être obéis aveuglément. Dans la formation du caractère bolchévique, il n’est pas question d’esprit critique ni de liberté d’enseignement, considérés comme d’hypocrites valeurs bourgeoises.
« Je veux ressembler à Staline ! »
Ouvrage destiné aux pédagogues soviétiques et partiellement traduit en anglais, I Want to Be like Stalin[2] est un document de première main révélant l’état d’esprit des dirigeants communistes à l’époque de la Guerre froide. Extraits.
« L’éducation est pour nous une préoccupation publique vitale, et elle est orientée vers le renforcement de l’État socialiste. »
« Un individu moralement éduqué, selon notre conception, est celui qui, dans sa conduite, subordonne ses propres intérêts au service de sa Patrie et de son peuple. »
« La fierté nationale et la conscience de soi nationale sont caractéristiques du patriotisme soviétique. Ces qualités doivent être cultivées chez nos enfants. »
« Dans l’histoire de notre pays, le peuple grand-russe occupe une place particulière. L’histoire de ce peuple est l’histoire de sa lutte héroïque pour l’indépendance et la liberté contre d’innombrables ennemis, contre les envahisseurs et les conquérants. »
« La haine donne naissance à la vigilance révolutionnaire de classe et crée un sentiment d’irréconciliabilité envers l’ennemi de classe ; l’affaiblissement de cette vigilance mine la cause de la révolution socialiste. »
« La préparation militaro-politique de la génération montante de notre pays vise à améliorer la santé et à développer la force, la résistance, l’agilité, la bravoure et le courage. Elle vise également à cultiver chez les jeunes la conscience des objectifs pour lesquels il est nécessaire de se battre. »
« Tous les travailleurs de notre pays aiment leur Armée rouge parce qu’elle est liée à eux par le sang et par la défense de leurs intérêts. »
« L’accomplissement héroïque par le peuple soviétique de la mission de libérer les peuples épris de liberté du fascisme inhumain est la plus haute expression de l’humanisme. »
« Sans discipline, on ne peut atteindre une haute productivité du travail dans la production. Sans discipline, on ne peut pas vaincre à la guerre. Dès le plus jeune âge, nous devons éduquer les enfants afin que l’état de discipline reste leur priorité permanente. »
Sentiment patriotique
La morale communiste implique la subordination de ses propres intérêts au service de la Mère-Patrie et de son peuple. Les conditions de la vie en commun donneront au maître de multiples occasions d’y plier ses élèves en formulant des règles concrètes assorties de menaces : « Les exigences morales doivent toujours être présentées aux écoliers d’une manière résolue et appliquées dans le quotidien avec une ferme insistance[4]. » Le but étant que l’ensemble de leurs actions soit dicté par la conviction intérieure d’observer les principes de la vie socialiste et qu’ils incitent les autres à faire de même.
Pour développer l’amour de leur Patrie chez ses élèves, le maître glorifiera les réalisations du socialisme et les combats héroïques menés par leurs ancêtres contre d’ignobles adversaires dans la lutte pour l’indépendance et la liberté : « Les élèves de l’école soviétique doivent comprendre que le sentiment patriotique soviétique est empli d’une haine irréconciliable envers les ennemis de la société socialiste[5]. » L’apologie des sacrifices de la Grande Guerre patriotique contre le nazisme les persuadera qu’un patriote est prêt à donner sa propre vie pour son pays : ils apprendront non seulement à haïr l’ennemi, mais à lutter contre lui et à l’écraser s’il ne se rend pas.
Préparation militaire
Dans cette perspective et dès l’école primaire, des travaux sont menés pour doter les élèves de connaissances liées à leur préparation militaire. Ils se familiarisent avec les armes utilisées dans l’Armée rouge, visitent des sites historiques et participent à des jeux stratégiques, en extérieur comme sur table (fig. 1). Sous la pression de leur entourage, environ la moitié des écoliers des deux sexes rejoignent les Jeunes Pionniers[6], une organisation paramilitaire visant la promotion des idées communistes. Affublés de leur foulard rouge, ils incarnent l’Homme nouveau soviétique et servent de modèles pour leurs camarades.
Fig. 2 : Classe d’éducation militaire et patriotique dans une école de la banlieue de Moscou (© Aude Osnowycz / Zepplin Network).
Le devoir de chaque écolier est bien sûr d’obéir à ses parents, d’être révérencieux envers les maîtres et prévenant avec les aînés. Le règlement de l’école, que les enfants apprennent par cœur, leur impose par exemple de saluer leur enseignant dans la rue par une inclinaison polie, en ôtant leur chapeau pour les garçons. Les cris, les gros mots, le refus d’accomplir une tâche confiée par une personne âgée ou de lui céder sa place dans un trolleybus sont incompatibles avec le nouvel ordre socialiste : « Toutes ces formes de comportement sont des vestiges de la vieille société et de l’ancienne vie. Elles doivent être éradiquées et remplacées par de nouvelles attitudes[7]. » Une conduite jugée déplacée peut être sanctionnée par un renvoi de l’école.
Pédagogie collectiviste
À l’image des colonies éducatives du pédagogue Anton S. Makarenko, plusieurs fois cité dans le texte (lire l’encadré), la création d’un collectif d’enfants étroitement unis est l’un des objectifs majeurs de la pédagogie socialiste. Pour cela, la camaraderie doit être favorisée, mais pas toujours l’amitié qui pourrait détourner les écoliers des tâches communes : « L’amitié entre enfants ne doit pas se développer au détriment de la camaraderie générale de tous les membres du collectif. Tous les élèves d’une classe sont des camarades et doivent être des camarades[8]. » Le cas échéant, l’enseignant prendra des mesures pour briser une relation jugée préjudiciable ou pour la réorienter vers des actions utiles.
Un collectif se distingue d’un autre groupe d’enfants par son organisation hiérarchisée, sa gestion judicieuse et la répartition des tâches qui incombent à chacun. Au sein de la classe, leur bonne exécution et les questions relatives à la discipline ou aux projets communs sont discutées lors de brèves réunions menées par l’enseignant. Les enfants sont alors encouragés à dénoncer publiquement tout manquement à l’intérêt collectif : « Il faut habituer les élèves à protester ouvertement contre la dissimulation des mauvaises actions et des formes d’influences nuisibles, et à dénoncer hardiment les fainéants et les chahuteurs lors des réunions du collectif[9]. » La tâche d’éliminer ces pratiques peut être confiée au collectif lui-même qui contraindra les fautifs à se confesser et à corriger leurs comportements.
Makarenko, pédagogue soviétique
Dans les années qui suivirent la Première Guerre mondiale et l’effondrement des Empires russe et autrichien, une expérience socio-pédagogique inédite fut menée en Ukraine sous la houlette du pédagogue Anton Semyonovich Makarenko[10]. Conflits armés et famines meurtrières avaient alors jeté sur les routes des milliers d’orphelins qui subsistaient en se livrant à la mendicité, au chapardage et à la prostitution.
Acquis aux idéaux révolutionnaires qui avaient précipité la chute du régime tsariste, Makarenko accepta la direction d’un camp de rééducation pour jeunes délinquants auxquels il devait appliquer ses principes éducatifs pour l’avènement d’un monde nouveau : la transmission par l’exemple, la subordination de l’individu au bien commun, ou encore l’importance du travail et de l’acquisition de compétences. Inspiré par l’enfance déplorable de l’écrivain bolchévique Maxime Gorki, il le dénommerait la colonie Gorki.
D’abord en proie aux attaques du Commissariat de l’Instruction Publique qui critiquaient sa « pédagogie régimentaire », Makarenko devint un fervent défenseur du stalinisme et dirigea une autre institution éducative – la commune de Dzerzhinsky – qui fut remarquée pour sa discipline et la productivité de ses ateliers. Ses écrits furent largement publiés en URSS et ses théories pédagogiques officiellement reconnues. En 1936, il reçut l’Ordre du Drapeau rouge du Travail, l’une des plus hautes distinctions civiles soviétiques.
MCo
Régime éducatif sévère
Le manuel pédagogique consacre enfin un long chapitre à l’ordre et à la discipline, qui doivent être intériorisés par l’enfant, tant à l’école qu’à l’extérieur : « L’élève doit s’efforcer d’observer strictement les règles de conduite et d’atteindre précision et célérité dans l’accomplissement des exigences qui lui sont faites[11]. » Il ne s’agit pas d’une simple obéissance, mais d’un trait de caractère associé à la morale communiste. Pour obtenir ce résultat, un régime éducatif sévère est imposé dans la vie quotidienne de la classe. Le règlement commande par exemple de s’asseoir droit pendant le cours, sans s’appuyer sur les coudes ni s’affaisser sur son siège, de se lever et de se tenir droit pendant la récitation. Le dressage des esprits passe ainsi par celui des corps.
L’enseignant veille aussi à éradiquer chez ses élèves toute habitude jugée mauvaise. Si l’un d’entre eux veut agir à sa guise, il fait appel à son sens de l’honneur ou exprime son injonction sous la forme d’une prière déguisée : « Celui-ci pense alors qu’il décide par lui-même. En réponse à cette approche subtile et pour plaire à son maître, l’enfant changera de comportement de sa propre initiative[12]. » Diverses formes d’incitations — le féliciter pour l’accomplissement d’une tâche simple, faire l’éloge de son comportement devant ses parents ou ses camarades, ou l’encourager par des récompenses — font encore partie des méthodes indirectes de contrôle du comportement. La plus prestigieuse étant l’octroi, par le gouvernement, d’un Certificat de mérite aux étudiants du secondaire les plus vertueux, assorti de médailles d’or ou d’argent.
Châtiments corporels
La pédagogie soviétique autorise bien sûr le recours à la contrainte dans l’imposition de la discipline et prévoit un éventail de mesures répressives allant du reproche à l’exclusion de l’école. Les réprimandes ont pour but de susciter chez lui un sentiment de honte, surtout si elles sont infligées en présence de ses camarades. Quand la réprobation du collectif ne suffit pas, l’enseignant recourt à diverses formes de punition légitimées par un sophisme simpliste, hélas fort répandu : « La punition est efficace parce qu’elle est désagréable. Un enfant souhaite échapper aux expériences désagréables. Confronté au risque de punition, il s’abstient donc de se comporter mal[13]. »
Les châtiments corporels ne sont pas autorisés dans l’école soviétique, parce qu’ils évoquent le servage et l’infâme pratique du knout — le fouet utilisé sous l’Empire russe pour supplicier criminels et opposants. En revanche, l’institution accorde une très grande importance à l’évaluation du comportement des élèves. Tout abaissement de leur note de conduite est signalé aux parents qui, traditionnellement, recourent au ceinturon pour discipliner leurs enfants. Le maître devrait alors les rencontrer pour s’entretenir avec eux de leur mission éducative commune. L’institutrice de Vladimir Poutine relate une telle confrontation avec le père de l’actuel président russe, dans une biographie autorisée. Tandis qu’elle lui rendait visite pour se plaindre du comportement de son fils, celui-ci lui répliqua : « Qu’est-ce que je peux faire ? Le tuer ou quoi[14] ? »
Élaboration d’un « faux soi »
Dans un précédent article, j’ai expliqué comment l’actuel président de Russie avait fini par se conformer à la discipline collectiviste et s’était lui-même rapproché des cercles du pouvoir en grimpant dans la hiérarchie des services secrets soviétiques[15]. Plus largement, on peut interroger l’impact de cette pédagogie sur une génération de Russes encore majoritairement alignés derrière les maîtres du Kremlin. Dans ce système, l’enfant n’existe que s’il se soumet docilement aux ordres de ses éducateurs et se conforme au projet collectif. Ses ressentis particuliers, l’affirmation de sa singularité et son cheminement propre se heurtent au mur d’une logique adultiste écrasante.
L’enfant abdique, mais au prix de ce qui lui est le plus cher : sa vérité intérieure qu’il refoule désormais au plus profond de son être. Pour survivre, son psychisme élabore un « faux soi » – une apparente conformité qu’Alice Miller dénonça dans son réquisitoire contre l’éducation allemande. Devenu adulte, les sentiments de solitude, de trahison, voire de rage d’avoir été ainsi rabaissé et le besoin désespéré de figures parentales confirmantes le conduiront à transposer dans la sphère collective ces affects non résolus, acquiesçant aux mensonges de ses dirigeants et ne répugnant pas à voir s’abattre sur les ennemis pointés par le régime l’implacable férocité qu’il a connue dans l’enfance – sans en garder le souvenir conscient.
Quand l’ombre de la Seconde Guerre plane sur l’Europe
Dans le conflit ukrainien toujours en cours, la transmission générationnelle de souffrances familiales non résolues est la cause de mises en scène parfois tragiques laissant penser que l’Histoire se répète. La compréhension de ses mécanismes permet d’envisager une autre issue et montre l’importance d’un travail de conscience.
(07/2015)
Ordre ancien
La pédagogie soviétique est-elle « noire » au sens où l’entendait Miller ? Chacun jugera, mais les répercussions de cette doctrine éducative sur la société russe contemporaine – ou du moins ce que nous en savons – me semblent tangibles. Le sentiment patriotique d’abord, sans cesse réactivé par les organes du pouvoir, implique la haine des ennemis désignés. Tout au long de sa présidence, Vladimir Poutine a fait des célébrations mémorielles un instrument de sa propagande personnelle, tout en œuvrant à militariser les jeunes générations pour développer en elles le sens du sacrifice.
En cohérence avec une idéologie collectiviste punitive, l’intérêt national implique désormais l’éradication de toute velléité de contestation, comme en témoigne la suppression des libertés civiles. Un porte-parole de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) dénonce : « La répression en Russie a atteint un point jamais égalé depuis la fin de l’Union soviétique. » Ainsi, des manifestants pacifiques opposés à la mobilisation partielle, décrétée par Poutine le 21 septembre 2022, ont-ils été directement enrôlés dans l’armée après une brève détention[16]. Les Russes qui ont connu le stalinisme y retrouvent une logique répressive imposée dès l’entrée à l’école et qui, hélas, leur est devenue familière.
Parallèlement, la société est emportée par le cercle vicieux du mensonge et de la corruption – expressions collectives d’un « faux soi » qui fut jadis gage de survie. On se souvient que les révélations des « Panama Papers » avaient dévoilé l’immense fortune amassée depuis des années par Vladimir Poutine et son entourage, une caisse noire alimentée par les finances publiques russes et dissimulée derrière un montage de sociétés offshore. Un volumineux ouvrage, publié cet été en français, montre comment d’anciens membres du KGB – tous proches du maître du Kremlin – ont pris le pouvoir en Russie et chapeautent une cleptocratie qui a fait renaître de ses cendres l’ancienne nomenklatura soviétique, éliminant brutalement tout compétiteur[17].
En prétendant rendre au pays sa gloire passée, Poutine est parvenu à restaurer un ordre ancien dont il jouit encore impunément. Pour la majorité de ses concitoyens cependant, le tribut dont ils s’acquittent en échange de cette illusion de grandeur s’avère démesuré. Mais jusqu’à quand vont-ils l’accepter ?
Marc-André Cotton
© M.A. Cotton – 09.2022 / regardconscient.net
Notes :
[1] Anna Colin Lebedev, « Dans l’armée russe, la question de la violence est un problème depuis trente ans », propos recueillis par Veronika Dorman, Le Temps, 06.04.2022
[2] B. P. Yesipov and N. K. Goncharov, “I Want to Be like Stalin”—From the Russian text on Pedagogy, translation by George S. Count and Nucia P. Lodge, Victor Gollancz Ltd, London, 1948.
[3] “Chapter I: For Communism”, ibid, p. 40.
[4] “Chapter II: For Bolshevik Character”, ibid.,p. 49
[5] “Chapter III: For Our Beloved Motherland”, ibid.,p. 64.
[6] Sur le mouvement des Jeunes Pionniers, lire Dan Meylan, La Genèse du mouvement des Jeunes Pionniers en URSS, Mémoire de Maîtrise universitaire en Sciences du mouvement et du sport, Université de Lausanne, 2012.
[7] “Chapter IV: For Love, Honour, and Respect”, B. P. Yesipov and N. K. Goncharov, op. cit., p. 78.
[8] “Chapter V: For the Common Good”, ibid., p. 84.
[9] Ibid., p. 93.
[10] Pour un survol de l’œuvre de Makarenko, lire Terje Halvorsen, “Key pedagogic Thinkers Anton Makarenko”, Journal of Pedagogic Development, Vol. 4, No 2, July 2014, University of Bedfordshire, England.
[11] “Chapter VI: For Order and Discipline”, ibid., p. 98.
[12] Ibid., p. 109.
[13] Ibid., p. 113.
[14] Vera Dimitrievna Gourevitch, citée par Natalia Guevorkian et al., Première personne, conversations avec Vladimir Poutine, So Lonely, 2016, p. 36.
[15] Marc-André Cotton, « Que savons-nous sur l’enfance de Vladimir Poutine ? », PEPS No 37, été 2022.
[16] Ilya Nuzov, responsable du bureau d’Europe de l’Est et Asie centrale de la FIDH, « Russie : la détention arbitraire et l’enrôlement forcé de manifestant·es pacifiques doivent cesser », Fédération internationale pour les Droits humains, 23.09.2022.
[17] Catherine Belton, Les hommes de Poutine : Comment le KGB s’est emparé de la Russie avant de s’attaquer à l’Ouest, Talent Éditions, 2022. L’auteur révèle que les siloviki, les agents du maintien de l’ordre qui forment la colonne vertébrale du système répressif russe seraient près de 4,5 millions aujourd’hui, soit 6% de la population active du pays.