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Newsletter No 31 - Mars 2021 Chères et chers ami.e.s, chères et chers abonné.e.s,
Ces derniers mois ont été riches en découvertes, tant sur le plan de l’évolution des consciences, qui émerge avec la crise sanitaire que nous traversons, que sur celui plus personnel de mon parcours intérieur. La disparition de Sylvie m’a permis de recontacter des souffrances d’attachement très anciennes et de confirmer l’importance d’un accueil inconditionnel de nos émotions, si pénibles soient-elles. Trop souvent assimilé à une forme de résilience, le « processus de deuil » s’inscrit alors dans une logique naturelle celle de notre réalisation. J’ai tenté de le suggérer dans un texte paru dans la dernière livraison du magazine PEPS et dont la présentation figure plus bas. Pour cette même revue, j’ai poursuivi ma réflexion sur l’héritage culturel que représente l’emmaillotage dans diverses traditions contemporaines. Vous trouverez donc également ci-dessous un article faisant suite à L’emmaillotage des bébés, une survivance problématique, paru en mars dernier. Les débats suscités par ces deux parutions sur la liste SOS-parentalité-confinement, animée par les formatrices du réseau de Catherine Dumonteil-Kremer, ont montré l’intérêt de faire confiance à notre senti, plutôt qu’aux croyances dont nous sommes légataires. En mai et juin, l’International psychohistorical association (IPA) organisait sa 43e conférence annuelle, par visioconférence au vu des circonstances. J’y ai participé et vous livre plus bas un aperçu des présentations qui furent données. Plusieurs thérapeutes ont témoigné du caractère exceptionnel de la crise que nous traversons sur un plan de réalisation, appelant de leurs vœux une meilleure prise en compte de nos remontées émotionnelles y compris les leurs propres ! Pour marquer la sortie du documentaire du réalisateur bâlois Daniel Howald, Who is Afraid of Alice Miller, nominé au Prix de Soleure 2020, j’ai souhaité m’entretenir avec lui et revenir sur le conflit opposant Martin Miller, le fils de l’infatigable avocate de l’enfance, à sa mère. La revue PEPS a publié son interview et un long texte montrant comment les traumatismes de cette dernière se sont transmis à son enfant, par le biais de projections et de remises en scènes exercées dès le berceau. Vous en trouverez la présentation ci-dessous.
Aux États-Unis, ce début d’année a été marqué par une transition difficile entre les partisans de Donald Trump et la nouvelle administration démocrate. Nous avons tous été interpellés par l’assaut historique du Capitole, le 6 janvier, et le récent procès du président sortant. Je vous invite à revenir sur la question en consultant les deux articles que j’avais consacrés à cette personnalité contestée : Le Douloureux héritage de Donald Trump (1) et (2). Ils tendent à démontrer, une fois encore, que nos motivations prennent leurs racines dans les douloureuses tribulations de l’enfance et que nous sommes voués à en manifester l’impact dans nos interactions sociales tout cela dans une perspective de conscience. And finally, for our Pschohistory friends, please follow this link to find the last issues of our Psychohistory Newsletter, now powered by Microsoft Sway. Avec mes chaleureuse pensées, Marc-André Cotton P.S. Si vous ne voulez plus recevoir cette newsletter, cliquez sur le lien de désinscription en fin de page.
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