Regard conscient sur…
la maladie

L’approche classique de la maladie définit celle-ci comme un ensemble de symptômes morbides qui témoigneraient d’une déficience plus ou moins prononcée de notre organisme. Quelles sont les limites de cette approche mécaniste de l’homme et de son corps ? De quels messages la maladie est-elle porteuse pour l’être humain, considéré dans sa globalité ?


Articles les plus partagés


Quelle est l’influence de la théorie d’Alice Miller sur le travail thérapeutique actuel ?
L’œuvre d’Alice Miller a marqué l’exercice de la psychothérapie et ouvert la voie à une parentalité consciente, du fait de sa résolution à se positionner radicalement du côté des enfants. À l’occasion du centenaire de sa naissance, son fils Martin revient sur ses thèses les plus audacieuses et leur influence sur sa propre pratique.
(01/2023)


Héritages transgénérationnels et dissociation : quelles contributions psychanalytiques ?
Cet article décrit d’abord les différents mécanismes de transmission du traumatisme. Il illustre ensuite les conséquences psychologiques des processus dissociatifs et des transmissions transgénérationnelles des traumatismes et sentiments de culpabilité, à l’aide d’exemples de descendants de survivants de la Shoah et d’auteurs de crimes nazis.
(12/2022)


L’héritage traumatique transgénérationnel : le point de vue et le vécu de la victime
Transcription et adaptation française de la présentation donnée par Martin Miller, le 5 décembre 2021, dans le cadre d’une vidéoconférence sur les transmissions transgénérationnelles des traumatismes, organisée depuis New York.
(01/2022)


La crise sanitaire à l’épreuve des neurosciences affectives
L’impact du stress et de l’isolement sur le cerveau humain permet de mieux comprendre l’état de confusion dans lequel nous baignons depuis le printemps dernier. Une meilleure prise en compte des mécanismes neurophysiologiques qui régissent notre monde intérieur nous aidera à vivre cette crise plus sereinement. Et à nourrir résolument notre joie de vivre ensemble !
(03/2021)


Un chemin vers soi-même
Disparue au printemps 2020, Sylvie Vermeulen nous a offert une perspective d’une rare cohérence : celle de la reconnaissance de l’être en chacun. La côtoyer au quotidien a bouleversé ma perception du monde, des autres et surtout de moi-même. Bref retour sur un chemin de conscience de près d’un quart de siècle.
(12/2020)


Perspectives psychohistoriques sur le Covid-19
La crise sanitaire que nous traversons entraîne des changements éprouvants, tant en nous qu’autour de nous. Le confinement et les incertitudes que suscite cette pandémie ont pu réveiller des blessures que nous ignorions jusque-là, et nous faire vivre des anxiétés difficiles à nommer. Réunis virtuellement pour leur 43e conférence annuelle, des psychohistoriens ont fait le point sur ce contexte exceptionnel.
(10/2020)


Quand le ciel nous tombe sur la tête
Il y a des circonstances de l’existence particulièrement dramatiques – accident, maladie grave, décès d’un proche – qui font douter du sens de ce que nous vivons. Il est pourtant possible de retrouver la cohérence dans laquelle nous baignons en restant à l’écoute de nos remontées émotionnelles et en faisant des liens avec les vécus non résolus de notre enfance. Témoignage.
(11/2019)


« Fake news » ou l’emprise du mensonge parental
Disparu il y a soixante-dix ans, George Orwell n’aurait pas désavoué le déluge de « fausses nouvelles » qui submerge nos réseaux sociaux. Son roman le plus célébré, 1984, dépeint un univers totalitaire qui semble préfigurer le destin de nos sociétés ultra connectées. C’est pourtant son propre vécu d’enfant offensé qui lui inspira des concepts aussi expressifs que le novlangue ou la double pensée avec lesquels il tenta de cerner les manipulations dont il fut la victime.
(07/2019)


Des révélations qui en disent long sur l’importance de l’attachement
Notre connaissance des effets de traumatismes psycho-affectifs sur le développement de l’enfant permet de donner sens aux dérives relationnelles illustrées par l’affaire Weinstein. Pour les abuseurs et leurs victimes, le manque d’une parentalité bienveillante s’avère déterminant dans ces remises en scène.
(02/2018)


Travailler sur soi au quotidien : l’approche de Regard conscient
Compte-rendu de l’atelier donné à l’Université d’été de PEPS, le 2 juillet 2017, dans une version publique, cette présentation est destinée à faire connaître et pratiquer quelques outils proposés par le site Regard conscient pour travailler sur notre histoire au quotidien.
(11/2017)


Reconnaître notre processus de réalisation (première partie)
Le processus de réalisation est un processus mis en place par la vie elle-même. C’est un outil qui se développe simultanément à l’adaptation au mode de vie de nos parents. Il a son propre fonctionnement. L’effort d’analyse qu’il implique repose sur un consentement intellectuel porté par une sensation de justesse.
(06/2017)


S’ouvrir à l’analyse transgénérationnelle
La mémoire des traumatismes familiaux s’insinue dans les générations au travers des rôles que les parents assignent inconsciemment à leurs enfants. Pour nous en libérer, il nous faut bien souvent rassembler les pièces d’un puzzle en suivant notre senti.
(09/2016)


L’autre Œdipe : vers une intégration de nos héritages transgénérationnels
Thierry Gaillard est l’auteur d’une nouvelle thèse sur le mythe d’Œdipe dans laquelle ce dernier n’est plus réduit à son interprétation freudienne. En se risquant derrière les apparences, il révèle un sujet aux prises avec les aliénations de ses ancêtres et nous invite à comprendre de quelle manière s’en libérer. Il a bien voulu répondre à nos questions.
(05/2016)


Être né(e) par césarienne : quelles conséquences psychologiques ?
Grâce aux travaux d’une discipline encore méconnue, l’impact d’une naissance par césarienne sur le développement de l’enfant est aujourd’hui mieux compris. La psychologie prénatale et périnatale peut aider les parents à progresser vers une meilleure intégration de ce vécu difficile. Elle parle aussi aux adultes qui s’interrogent sur l’empreinte d’un tel traumatisme dans leur vie quotidienne.
(03/2016)


Réflexion sur les méthodes en psychothérapie : de la solution à la résolution
Pour retrouver notre équilibre physique, nous devons reconnaître que la santé est la condition naturelle du corps humain. Il en va de même pour l’esprit : croire que « le Mal » – ou même « l’imperfection » – en est le fondement, nous empêche de vivre spontanément notre conscience.
(03/2016)


Attentats de Paris : au coeur du traumatisme
Ce que nous ont montré ces jeunes Français d’origine arabe, c’est l’horreur du déni fait à leur conscience depuis leur conception même. Un regard, non pas fou, mais vidé de toute sensibilité humaine par des siècles de répression subie à travers les générations.
(11/2015)


Dr Ludwig Janus : l’expérience périnatale et le devenir de l’adulte
Il n’est pas rare que des souvenirs précoces émergent à la faveur des circonstances de l’existence et nous surprennent par leur intensité. Nous confronter alors aux sensations de dépendance et d’impuissance que nous avons vécues bébés n’est guère chose aisée. Le Dr Ludwig Janus, éminent spécialiste de la psychologie périnatale, a bien voulu répondre à nos questions.
(10/2015)


Défendre le droit à la psychothérapie : un combat très actuel
En France, la psychothérapie est en crise et le point de vue de la psychohistoire intéresse les praticiens. Une bonne raison de faire connaître notre champ de recherche aux thérapeutes.
(01/2015)


Idées reçues sur la dépression
Le discours psychologique dominant rend les adultes dépressifs responsables de leur état, alors que ce dernier est le résultat de leur éducation. Pour comprendre la dépression, il est nécessaire de reconnaître dans nos vies l’expression d’un processus de réalisation inhérent à notre nature consciente.
(09/2013)


S’intégrer ou se réaliser ? Comment se libérer du poids de l’histoire familiale
Ce qui nous préoccupe le plus est le besoin irrépressible de comprendre ce que nous vivons. Pour nous libérer du poids du passé, nous avons besoin d’un positionnement clair face à ce que nous avons subi. Notre réactivité face aux circonstances du présent doit donc être considérée avec tout le sérieux nécessaire à une prise de conscience.
(01/2013)


Mémoire familiale : mais pourquoi nos enfants ont-ils besoin de savoir ?
Un programme inhabituel diffusé par France 2 entrouvre la porte de nos mémoires familiales. L’occasion de se pencher sur l’origine de notre inaltérable soif de vérité.
(10/2012)


Le lien meurtri de l’attachement
L’enfant vit dans une continuité de conscience. C’est la perte de l’attachement qui l’en sépare durablement et l’enferme peu à peu dans la névrose.
(11/2011)


La césarienne : un déni de maternité
La chirurgie obstétricale résulte de mises en scène collectives dont les origines remontent à l’Inquisition. Elle est une conséquence des rapports établis depuis des siècles par les hommes au détriment des femmes et des enfants.
(10/2006)


Césarienne et santé primale
Une naissance par césarienne a des conséquences durables sur le développement de l’enfant. Aux risques accrus d’affections somatiques telles que l’asthme s’ajoutent les troubles du comportement que le Dr Michel Odent définit par une « altération de la capacité d’aimer ».
10/2006)


Introspection : le sens de notre vécu
C’est souvent la sensation d’une vie dénuée de sens ou l’impuissance à comprendre nos actes qui nous poussent à entreprendre une « thérapie ». Mais ce sont nos enfants qui, par leur expression, nous montrent la voie de la libération.
(06/2005)


La dépression ou l’art de se leurrer
Humiliées dans leur dimension de mères, les femmes ne réalisent pas le leurre que constitue un comportement maternel séparatiste promu par toutes les politiques de la petite enfance.
(05/2005)


Je pense, donc… je refoule !
Lorsque l’homme en souffrance, en proie aux affres du doute quant à son existence et à sa place dans la vie, refoule son senti au lieu de l’accueillir, il dénie sa réalité d’être conscient contre l’illusion d’une compensation destructrice. Il pense au lieu de sentir.
(07/2004)


Les pièges de la « résilience »
Certains concepts font tout particulièrement obstacle à la résolution de nos souffrances. C’est le cas de la « résilience » qui prône l’adaptation sociale au détriment de notre besoin légitime de vérité.
(02/2004)


Le droit et le non-droit
Le Pouvoir, pour conserver son emprise, doit considérer les manifestations de la souffrance humaine comme une maladie, les condamner comme une faute et les sanctionner.
(02/2004)


Théoriciens de la psychiatrie
Dans le discours courant, la psychiatrie représente toujours l’enfermement duquel l’être séquestré ne peut plus sortir. C’est pourquoi, le gouvernement et les psychiatres veulent nous la présenter sous un jour nouveau.
(02/2004)


Le corps et la morale
L’apparition de maladies graves est plus fréquente chez les personnes ayant été maltraitées pendant leur enfance. Pour retrouver l’intégrité de sa santé, l’adulte doit se libérer de l’attachement qu’il éprouve à l’égard de ses parents abusifs.
(01/2004)


De la protection à la possession
Aujourd’hui, l’imposant édifice médical n’a d’autre objectif que de se maintenir à n’importe quel prix, afin de retarder la mise au jour de ses responsabilités.
(12/2003)


Pasteur et la République
Les hommes s’aveuglent sur les conséquences de leur compulsion à empoisonner le vivant sous prétexte de le protéger. Un éclairage sur les processus inconscients qui sous-tendent l’acte vaccinal.
(12/2003)


De la bactériophobie au bioterrorisme
En projetant leurs terreurs sur le monde microbien, les scientifiques ont produit et nourrissent le bioterrorisme.
(12/2003)


Reconnaître l’empreinte de la naissance
L’état émotionnel de la mère durant l’accouchement se révèle précisément dans le comportement de son enfant. Témoignage.
(01/2003)


Le processus de libération à ses propres lois
La conscience innée de l’enfant est un guide pour l’adulte, enfermé dans sa souffrance. Mais ce cadeau est le plus souvent méprisé, humilié.
(12/2002)


La guerre du Golfe, une maladie mentale
La guerre que menèrent les Américains contre l’Irak en 1991 était un rituel sacrificiel destiné à regonfler le moral de la nation.
(11/2002))


Enseignement de la biologie : l’école des maux
La biologie enseignée à l’école impose à l’enfant un conditionnement qui le prédispose à somatiser sa souffrance. À travers un enseignement axé sur le refoulement de sa sensibilité naturelle, il finit par s’identifier à une mécanique merveilleuse, mais sans âme..
(06/2002)


Sommes-nous malades de refouler nos souffrances ?
Lorsque la réalité vécue est intolérable, des mécanismes psychiques de survie nous permettent de « fuir » la souffrance en la refoulant. Mais la mémoire des évènements traumatiques précoces reste parfaitement conservée et continue de nous tourmenter.
(04/2002)